Appel à la constitution d’une liste commune pour les municipales 2020

Socialement utile et écologiquement responsable

Retrouvez ici le texte de présentation initiale du collectif pour une liste unique sociale et écologique :

Les élections municipales auront lieu au printemps 2020. Dès aujourd’hui, autour de l’opposition municipale, peuvent s’unir celles et ceux qui, venant de la gauche et de la société civile, veulent dans une action unique, placer leur cité dans une perspective commune résolument sociale et écologique.
Les enjeux du réchauffement climatique, de la perte de biodiversité, des inégalités sociales grandissantes, de la dévitalisation rampante des formes de démocratie locale, nécessitent un sursaut politique municipal vigoureux.

Nous appelons celles et ceux :
– qui refusent cet état de fait et qui veulent que la ville et l’intercommunalité entrent dans l’indispensable transition écologique,
– qui veulent que cette transition se fasse au profit de tous et se traduise par un développement économique et social durable et équitable et par la réduction des inégalités sociales, notamment dans l’accès au logement,
– le tout dans un fonctionnement démocratique véritable,
à se rassembler dans l’élaboration d’un projet de gestion municipale, à la fois ambitieux et réaliste, socialement utile et écologiquement responsable.

Un collectif de citoyens pour une liste unique sociale et écologique

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Les projets financiers d’un avenir en sommeil

Le budget d’une ville est composé de deux grandes sections :
L’une concernant les dépenses et recettes liées à l’activité courante est appelée « fonctionnement ». L’autre, la section dite « d’investissement », est consacrée aux opérations financières d’équipement.
Exemple :
– boucher les trous dans les chaussées au sortir de l’hiver relève du fonctionnement.
– refaire complètement une route est comptabilisé dans l’investissement.
Ainsi le financement des grands projets dits « structurants », comme la maison médicale, est pris en compte dans l’investissement. C’est à partir de l’analyse de cette section que l’on se fait une idée du dynamisme d’une commune.

Le programme de la liste « Pontarlier, territoire d’avenir » prévoit à la rubrique « budget » d’investir au cours d’un nouveau mandat « 4,5 millions d’euros par an », soit un total de 27 millions.

On n’ose pas croire que ce montant représente la totalité des dépenses d’investissement pour les 6 prochaines années. En effet le cumul des dépenses d’investissement pour les 5 dernières années (2014 à 2018, seules années pour lesquelles les comptes sont connus) est de 44 266 300 €, soit une moyenne annuelle de 8 853 260 €

Ainsi, en prévoyant d’investir 4,5 millions d’euros par an, la Ville investirait près de la moitié moins que ce qui fut fait pendant le dernier mandat.


Faisons quand même une autre hypothèse… Les dépenses d’investissement sont couvertes par plusieurs sources de recettes. Selon les travaux engagés, on peut recevoir des subventions. On recourt également à l’emprunt. Le reste des recettes peut, grossièrement, être considéré comme le résultat de « l’activité » de la ville, des ressources internes en quelque sorte. Il s’agit principalement de l’autofinancement provenant de l’excédent de fonctionnement et de diverses recettes (reversement par l’État de la TVA des travaux de l’année précédente, quelques taxes, ventes de bien).
Nous pouvons donc considérer que les 27 millions prévus pour les 6 années à venir proviendraient de ces ressources internes, à l’exclusion des subventions et des emprunts. <br>Or, pour les 5 dernières années, ces ressources internes s’élèvent à 27 400 000 € environ, soit une moyenne annuelle de 5 480 000 €.

Si nous retenons cette hypothèse, les 4,5 millions d’euros annoncés seraient inférieurs à la moyenne des années précédentes. Près de 1 million d’euros d’investissements en moins chaque année, voilà qui est tout de même révélateur d’une absence de réelle ambition !